Surpression sur chaudière fonte SLCF
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Question Forum Chauffage : Surpression sur chaudière fonte SLCF
Bonjour.
J’ai parcouru sur ce forum de nombreux sujets relatifs aux questions de surpression dans le circuit hydraulique des chaudières, mais je ne parviens pas à identifier la source du problème sur la mienne.
L’exposé qui suit est un peu long, mais je crois qu'il est utile d'apporter un maximum de détails.
Descriptif de mon installation :
chaudière fioul en fonte de 1998, modèle FB42 SLCF (Société Le Chauffage Français) avec brûleur Mazeco SM60 (même âge) et ballon d’eau chaude de 120 L (posé au sol avec chaudière au-dessus) en inox de type "bain marie" à bonbonne immergée. L’ensemble (de 280 kgs) assure le chauffage de la maison au moyen de 13 radiateurs en fonte (7 à l’étage et 6 au RDC) raccordés par des tuyaux en acier.
Les circuits électriques de commande :
3 capillaires sont disposés dans le doigt de gant du foyer. l’un des 3 capillaires va à l’aquastat de sécurité (non réglable). Les 2 autres capillaires vont aux 2 aquastats du tableau de commande : l’un permettant d’ajuster la température de l’ECS, et l’autre celle de l’eau qui va dans les radiateurs. Une sonde de température, placée également dans le doigt de gant du foyer, permet d’afficher la température de la chaudière sur le thermomètre situé sur le tableau de commande. Un 4ème capillaire, situé dans le doigt de gant du ballon ECS, relié à un aquastat dédié, permet d’assurer la priorité à la production d’ECS au moyen d’un relais inverseur.
Dernières interventions et état de l’installation :
Le circulateur du circuit primaire (pompe de charge) a été remplacé il y a 4 ans
Le vase d’expansion a été remplacé il y a 4 ans également, ainsi que sa vanne de remplissage (+ installation d’une vanne d’isolement sur le vase d’expansion par la même occasion)
Un désemboueur (marque ou type TF1) a été installé à ma demande en même temps que les travaux cités ci-dessus (c’était à priori superflu, car depuis 1970 il n’y a jamais eu de problème de boue sur cette installation. De plus le décanteur de ce désemboueur est toujours propre).
Le circulateur du circuit de chauffage de marque Wilo a 24 ans. Il faudrait très certainement le remplacer car lorsque je dévisse la petite pastille de contrôle à l’avant, un jet d’eau fuse très nettement par l’axe central. J'ai à disposition un circulateur neuf de la même marque et du même modèle. Je compte le remplacer moi-même à la sortie de l’hiver.
J’ai aussi 2 flexibles neufs à gaine inox d’avance : un de 300 mm qui relie la sortie du préparateur d’eau chaude (ballon ECS) à la pompe de charge, et l’autre de 770 mm reliant la sortie du corps de chauffe à l’entrée préparateur d’eau chaude. Je les avais achetés il y a 3/4 ans, craignant que ceux d’origine ne soient partiellement obstrués, car je trouvais que la chaudière avait des phases de fonctionnement plus brèves ainsi que des cycles plus rapprochés (la montée à la température de coupure de 80 ° se faisant plus rapidement alors que la température de consigne de l'ECS (ou du chauffage) ne sont pas encore atteintes. Je n’ai pas encore remplacé ces flexibles, par peur de créer des fuites en faisant les raccords à la filasse moi-même. J’aurais dû demander au plombier de le faire en même temps que le reste. Mais à présent, plus de plombier… il a cessé son activité.
Le problème que je rencontre :
Depuis la fin décembre, j’ai un écoulement journalier d’ 1,5 L d’eau en moyenne par la soupape de sécurité surmontant mon bloc dégazeur Airstream (à l’arrière de la chaudière sur la photo). La pression dans le circuit de chauffage monte à 3 bars et même un peu au-delà (3,3 bars lors d’un cycle de remise en température de l’ECS).
Quelques semaines plus tôt (courant novembre, peu de temps après avoir remis le chauffage) j’ai dû purger (assez longuement) le radiateur de la salle de bains à l’étage, car il était devenu froid. Il y avait beaucoup d’air dedans.
Quelques semaines auparavant (de mémoire en septembre) en allant regarder ce qu’il me restait comme fioul dans ma cuve pour passer l’hiver, j’ai ouvert bêtement la vanne de remplissage du circuit pour faire remonter la pression parce que le manomètre indiquait à peine 0,5 bar. De toute évidence c’était une grosse bêtise, puisqu’à cette période je n’avais encore pas "rallumé" le circulateur de chauffage.
J’ai cru que cette ânerie était à elle seule à l’origine des problèmes qui ont suivi : présence d’air dans le radiateur de la salle de bains, et apparition ensuite d’une pression excessive.
Mais il me semble qu’il y a un autre problème, que je n’arrive pas à cerner…
Dans les faits : j’ai laissé pendant quelques jours cet excès de pression s’évacuer (à raison de 1 à 1,5 litres par jour) dans un seau placé en dessous de la soupape, afin de me laisser le temps d’observer et de comprendre comment fonctionne mon installation (avec l’aide de la documentation de la chaudière). Ensuite j’ai ramené la pression dans le circuit à 1,5 bar en éliminant la surpression par la purge des radiateurs. Je pensais être tiré d’affaire, mais au bout de 4/5 jours le manomètre est remonté à 3 bars et plus, et de l’eau s’est écoulé de nouveau au pied de la chaudière. J’ai donc remis mon seau en dessous de la soupape, et j’en ai profité pour faire chuter la pression en agissant cette fois directement sur la soupape (c’est plus rapide que par la purge des radiateurs). J’ai soutiré 5 litres, soit la capacité de mon seau, ce qui a suffi à ramener la pression à 1,5 bar. Depuis, j’observe attentivement le manomètre à chaque mise en route du brûleur pour voir comment se comporte le circuit hydraulique. Voici mes nouvelles constatations : lors d’un cycle de réchauffage de l’eau des radiateurs, la pression reste stable à 1,5 bar sans variation de pression pendant le fonctionnement du brûleur, ni après son arrêt.
Par contre, lors du réchauffage de l’ECS (ballon inox type bain-marie à bonbonne immergée de 120 L), j’ai une remontée de pression de 0,4 bar pendant le temps de fonctionnement du brûleur, puis elle redescend ensuite de 0,2 bar seulement après son arrêt. Lors d’un nouveau cycle de réchauffage d’ECS, la pression au manomètre monte assez significativement de 0,3 environ puis redescend de 0,15 bar à l’arrêt du brûleur. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que cela suinte par la soupape… A noter qu’il faut 4/5 jours pour que la pression remonte jusqu’à 3 bars (en partant d’une pression de service normale d’ 1,5 bar).
A noter que depuis quelques temps, je n’entends plus le bruit caractéristique d’écoulement d’eau du groupe de sécurité sanitaire (pas de vase d’expansion sanitaire sur mon installation). J’ai manœuvré la soupape manuellement pour m’assurer qu’elle fonctionne encore, ce qui est le cas.
J’ai constaté également qu’il faut 2 ou 3 cycles successifs de fonctionnement du brûleur pour que la température de consigne ECS soit atteinte (un rapport quelconque avec la période hivernale ? ).
Voilà, je crois avoir exposé l’essentiel pour l’instant. Merci à ceux qui sauront m’éclairer sur mon problème…
J’ai parcouru sur ce forum de nombreux sujets relatifs aux questions de surpression dans le circuit hydraulique des chaudières, mais je ne parviens pas à identifier la source du problème sur la mienne.
L’exposé qui suit est un peu long, mais je crois qu'il est utile d'apporter un maximum de détails.
Descriptif de mon installation :
chaudière fioul en fonte de 1998, modèle FB42 SLCF (Société Le Chauffage Français) avec brûleur Mazeco SM60 (même âge) et ballon d’eau chaude de 120 L (posé au sol avec chaudière au-dessus) en inox de type "bain marie" à bonbonne immergée. L’ensemble (de 280 kgs) assure le chauffage de la maison au moyen de 13 radiateurs en fonte (7 à l’étage et 6 au RDC) raccordés par des tuyaux en acier.
Les circuits électriques de commande :
3 capillaires sont disposés dans le doigt de gant du foyer. l’un des 3 capillaires va à l’aquastat de sécurité (non réglable). Les 2 autres capillaires vont aux 2 aquastats du tableau de commande : l’un permettant d’ajuster la température de l’ECS, et l’autre celle de l’eau qui va dans les radiateurs. Une sonde de température, placée également dans le doigt de gant du foyer, permet d’afficher la température de la chaudière sur le thermomètre situé sur le tableau de commande. Un 4ème capillaire, situé dans le doigt de gant du ballon ECS, relié à un aquastat dédié, permet d’assurer la priorité à la production d’ECS au moyen d’un relais inverseur.
Dernières interventions et état de l’installation :
Le circulateur du circuit primaire (pompe de charge) a été remplacé il y a 4 ans
Le vase d’expansion a été remplacé il y a 4 ans également, ainsi que sa vanne de remplissage (+ installation d’une vanne d’isolement sur le vase d’expansion par la même occasion)
Un désemboueur (marque ou type TF1) a été installé à ma demande en même temps que les travaux cités ci-dessus (c’était à priori superflu, car depuis 1970 il n’y a jamais eu de problème de boue sur cette installation. De plus le décanteur de ce désemboueur est toujours propre).
Le circulateur du circuit de chauffage de marque Wilo a 24 ans. Il faudrait très certainement le remplacer car lorsque je dévisse la petite pastille de contrôle à l’avant, un jet d’eau fuse très nettement par l’axe central. J'ai à disposition un circulateur neuf de la même marque et du même modèle. Je compte le remplacer moi-même à la sortie de l’hiver.
J’ai aussi 2 flexibles neufs à gaine inox d’avance : un de 300 mm qui relie la sortie du préparateur d’eau chaude (ballon ECS) à la pompe de charge, et l’autre de 770 mm reliant la sortie du corps de chauffe à l’entrée préparateur d’eau chaude. Je les avais achetés il y a 3/4 ans, craignant que ceux d’origine ne soient partiellement obstrués, car je trouvais que la chaudière avait des phases de fonctionnement plus brèves ainsi que des cycles plus rapprochés (la montée à la température de coupure de 80 ° se faisant plus rapidement alors que la température de consigne de l'ECS (ou du chauffage) ne sont pas encore atteintes. Je n’ai pas encore remplacé ces flexibles, par peur de créer des fuites en faisant les raccords à la filasse moi-même. J’aurais dû demander au plombier de le faire en même temps que le reste. Mais à présent, plus de plombier… il a cessé son activité.
Le problème que je rencontre :
Depuis la fin décembre, j’ai un écoulement journalier d’ 1,5 L d’eau en moyenne par la soupape de sécurité surmontant mon bloc dégazeur Airstream (à l’arrière de la chaudière sur la photo). La pression dans le circuit de chauffage monte à 3 bars et même un peu au-delà (3,3 bars lors d’un cycle de remise en température de l’ECS).
Quelques semaines plus tôt (courant novembre, peu de temps après avoir remis le chauffage) j’ai dû purger (assez longuement) le radiateur de la salle de bains à l’étage, car il était devenu froid. Il y avait beaucoup d’air dedans.
Quelques semaines auparavant (de mémoire en septembre) en allant regarder ce qu’il me restait comme fioul dans ma cuve pour passer l’hiver, j’ai ouvert bêtement la vanne de remplissage du circuit pour faire remonter la pression parce que le manomètre indiquait à peine 0,5 bar. De toute évidence c’était une grosse bêtise, puisqu’à cette période je n’avais encore pas "rallumé" le circulateur de chauffage.
J’ai cru que cette ânerie était à elle seule à l’origine des problèmes qui ont suivi : présence d’air dans le radiateur de la salle de bains, et apparition ensuite d’une pression excessive.
Mais il me semble qu’il y a un autre problème, que je n’arrive pas à cerner…
Dans les faits : j’ai laissé pendant quelques jours cet excès de pression s’évacuer (à raison de 1 à 1,5 litres par jour) dans un seau placé en dessous de la soupape, afin de me laisser le temps d’observer et de comprendre comment fonctionne mon installation (avec l’aide de la documentation de la chaudière). Ensuite j’ai ramené la pression dans le circuit à 1,5 bar en éliminant la surpression par la purge des radiateurs. Je pensais être tiré d’affaire, mais au bout de 4/5 jours le manomètre est remonté à 3 bars et plus, et de l’eau s’est écoulé de nouveau au pied de la chaudière. J’ai donc remis mon seau en dessous de la soupape, et j’en ai profité pour faire chuter la pression en agissant cette fois directement sur la soupape (c’est plus rapide que par la purge des radiateurs). J’ai soutiré 5 litres, soit la capacité de mon seau, ce qui a suffi à ramener la pression à 1,5 bar. Depuis, j’observe attentivement le manomètre à chaque mise en route du brûleur pour voir comment se comporte le circuit hydraulique. Voici mes nouvelles constatations : lors d’un cycle de réchauffage de l’eau des radiateurs, la pression reste stable à 1,5 bar sans variation de pression pendant le fonctionnement du brûleur, ni après son arrêt.
Par contre, lors du réchauffage de l’ECS (ballon inox type bain-marie à bonbonne immergée de 120 L), j’ai une remontée de pression de 0,4 bar pendant le temps de fonctionnement du brûleur, puis elle redescend ensuite de 0,2 bar seulement après son arrêt. Lors d’un nouveau cycle de réchauffage d’ECS, la pression au manomètre monte assez significativement de 0,3 environ puis redescend de 0,15 bar à l’arrêt du brûleur. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que cela suinte par la soupape… A noter qu’il faut 4/5 jours pour que la pression remonte jusqu’à 3 bars (en partant d’une pression de service normale d’ 1,5 bar).
A noter que depuis quelques temps, je n’entends plus le bruit caractéristique d’écoulement d’eau du groupe de sécurité sanitaire (pas de vase d’expansion sanitaire sur mon installation). J’ai manœuvré la soupape manuellement pour m’assurer qu’elle fonctionne encore, ce qui est le cas.
J’ai constaté également qu’il faut 2 ou 3 cycles successifs de fonctionnement du brûleur pour que la température de consigne ECS soit atteinte (un rapport quelconque avec la période hivernale ? ).
Voilà, je crois avoir exposé l’essentiel pour l’instant. Merci à ceux qui sauront m’éclairer sur mon problème…
28 janvier 2023 à 14:20
Réponse 1 forum dépannage chaudières
Surpression sur chaudière fonte SLCF
Re-Bonjour.
Voici les photos et document.
notice chaudiere chauffage francais fb42.pdf
Pour agrandir les images, cliquez dessus.





Voici les photos et document.
notice chaudiere chauffage francais fb42.pdf
Pour agrandir les images, cliquez dessus.





28 janvier 2023 à 14:28
Réponse 2 forum dépannage chaudières
Surpression sur chaudière fonte SLCF
Bonsoir.
La description du comportement de la pression (du circuit de chauffage) que vous faites indique un problème d'intercommunication entre le circuit de chauffage et l'eau chaude sanitaire du ballon.
Pour confirmer ce diagnostic il faut couper la chaudière, puiser de l'eau chaude pour refroidir le ballon, couper l'alimentation en eau froide du ballon (sur le groupe de sécurité) et fermer la distribution d'eau chaude en sortie du ballon.
Ensuite redémarrer la chaudière pour qu'elle remonte la température dans le ballon : que ce passe-t-il ?
Dans l’attente de votre retour d’infos.
Cordialement.
Mario, Votre Expert Technique Chauffage Indépendant.
La description du comportement de la pression (du circuit de chauffage) que vous faites indique un problème d'intercommunication entre le circuit de chauffage et l'eau chaude sanitaire du ballon.
Pour confirmer ce diagnostic il faut couper la chaudière, puiser de l'eau chaude pour refroidir le ballon, couper l'alimentation en eau froide du ballon (sur le groupe de sécurité) et fermer la distribution d'eau chaude en sortie du ballon.
Ensuite redémarrer la chaudière pour qu'elle remonte la température dans le ballon : que ce passe-t-il ?
Dans l’attente de votre retour d’infos.
Cordialement.
Mario, Votre Expert Technique Chauffage Indépendant.
28 janvier 2023 à 19:17
Réponse 3 forum dépannage chaudières
Surpression sur chaudière fonte SLCF
La description du comportement de la pression (du circuit de chauffage) que vous faites indique un problème d'intercommunication entre le circuit de chauffage et l'eau chaude sanitaire du ballon.
Aie, c’est exactement ma crainte (ballon ECS en fin de vie).
Comment est-ce possible sur ce type de ballon à bonbonne inox immergée dans une enveloppe en fonte… ?
Pour confirmer ce diagnostic il faut couper la chaudière, puiser de l'eau chaude pour refroidir le ballon,
Jusque-là, je comprends…
couper l'alimentation en eau froide du ballon (sur le groupe de sécurité)
c’est quel organe ? On peut le voir sur la 3ème photo ?
fermer la distribution d'eau chaude en sortie du ballon.
Je ne dispose pas de robinet sur le tuyau de sortie eau chaude du ballon.
Au mieux, je peux m’abstenir de puiser de l’eau à tous les robinets durant l’opération jusqu’à la fin du test demandé.
Ensuite redémarrer la chaudière pour qu'elle remonte la température dans le ballon : Que ce passe-t-il ?
Si je comprends bien, il s’agit de réaliser une séquence de remise en température du ballon ECS, après avoir préalablement fait chuter la température de l’eau qu’il contient par son réapprovisionnement automatique par le réseau d’eau de ville, pour ensuite l'isoler du réseau d'eau de la ville et de la boucle sanitaire, afin de faire fonctionner la chaudière en circuit court ?
Dois-je également fermer les vannes de départ et de retour chauffage (je dispose de vannes d’isolement du chauffage) ?
Aie, c’est exactement ma crainte (ballon ECS en fin de vie).
Comment est-ce possible sur ce type de ballon à bonbonne inox immergée dans une enveloppe en fonte… ?
Pour confirmer ce diagnostic il faut couper la chaudière, puiser de l'eau chaude pour refroidir le ballon,
Jusque-là, je comprends…
couper l'alimentation en eau froide du ballon (sur le groupe de sécurité)
c’est quel organe ? On peut le voir sur la 3ème photo ?
fermer la distribution d'eau chaude en sortie du ballon.
Je ne dispose pas de robinet sur le tuyau de sortie eau chaude du ballon.
Au mieux, je peux m’abstenir de puiser de l’eau à tous les robinets durant l’opération jusqu’à la fin du test demandé.
Ensuite redémarrer la chaudière pour qu'elle remonte la température dans le ballon : Que ce passe-t-il ?
Si je comprends bien, il s’agit de réaliser une séquence de remise en température du ballon ECS, après avoir préalablement fait chuter la température de l’eau qu’il contient par son réapprovisionnement automatique par le réseau d’eau de ville, pour ensuite l'isoler du réseau d'eau de la ville et de la boucle sanitaire, afin de faire fonctionner la chaudière en circuit court ?
Dois-je également fermer les vannes de départ et de retour chauffage (je dispose de vannes d’isolement du chauffage) ?
28 janvier 2023 à 21:03
Réponse 4 forum dépannage chaudières
Surpression sur chaudière fonte SLCF
Bonjour.
Je viens faire part de mes constatations suite au test qui m'a été suggéré.
J’ai coupé l’alimentation (électrique) du brûleur, puis je suis allé puiser de l’eau chaude pendant 5 minutes (j'ai fait un peu de gaspillage…) afin de faire descendre la T° dans le ballon ECS. J’ai ensuite fermé le robinet d’arrêt général d’alimentation en eau de la maison (il se situe à 1,5 m de la chaudière).
L’aquastat sanitaire étant réglé à 55 ° (et celui du chauffage au mini à 30 °) :
Pendant la 1ère période de fonctionnement du brûleur qui a duré 9 minutes (les robinets de puisage d’eau chaude et d’alimentation générale en eau de la maison étant maintenus fermés), j’ai eu une remontée en pression au manomètre de 0,3 bar, suivie d’une très légère baisse de 0,05 bar après arrêt du brûleur (sur requête de l’aquastat de sécurité à la T ° de 75/80 ° environ). Le voyant rouge qui indique une demande d’ECS de l’aquastat sanitaire (et qui permet par la même occasion de savoir si le circulateur primaire est alimenté) est resté allumé (dans l’attente probable d’une seconde remise en route du brûleur).
Après un temps de repos de 5 minutes, il y a eu une nouvelle relance du brûleur, mais celle-ci a "avortée".
La préventilation a été lancée durant 3 secondes puis s’est arrêtée, et le voyant orange (qui indique que le circulateur de chauffage est alimenté) s’est allumé (l’aquastat de chauffage est resté sur la position mini, soit 30°, durant la phase de test) tandis que le voyant rouge s’est éteint au même moment. J’en ai déduit que l’aquastat sanitaire a dû changer d’état au même moment, en faisant cesser la priorité sanitaire par le biais du relais inverseur.
S’en est suivi un enchainement normal des cycles de réchauffage de l’eau des radiateurs, sans variations de pression.
Par contre lors des phases de remise en température de l’ECS, il se produit systématiquement une montée en pression de 0,3 bar…. qui ne s’élimine pas.
Ce qui fait qu’au bout de quelques jours, la soupape finit par libérer cet excédent d'eau sous pression.
Je dois donc évacuer régulièrement 5 litres tous les 2 ou 3 jours pour la ramener aux alentours d’1,5 bar.
J’ai aussi fait un essai avec les vannes de départ et retour chauffage fermées.
Mais là, l’aiguille du manomètre monte assez rapidement !
Il semblerait donc que le volume d’eau du circuit de chauffage ralentisse un peu la montée en pression.
J’espère avoir encore un peu de temps pour trouver une solution à ce problème de surpression, avant que cela ne s‘aggrave brutalement.
S’il est confirmé que le ballon d’ECS est défectueux, j’aimerais savoir s'il est possible de le réparer en remplaçant la partie défectueuse, ou alors le remplacer complètement par un ballon équivalent, couplé et placé sous la chaudière cette architecture me convenant parfaitement.
Une autre solution, mais qui me plait nettement moins, serait d’installer une production d’eau chaude séparée de mon installation de chauffage.
Cette dernière ne m’enchante guère car il faudra d’une part "loger" un réservoir supplémentaire dans cette pièce (buanderie), et d’autre part ce cumulus fonctionnerait vraisemblablement à l’électricité. A moins qu’il soit possible d’installer un ballon déporté, dont l’eau serait chauffée par ma chaudière (au fioul), et que dans l’idéal il puisse être placé en dessous.
J’en profite pour joindre une photo du préparateur d’eau chaude. Sur l’étiquette il est inscrit : FB42 120 V.
J’aimerais savoir à quoi sert la trappe de visite qui est sur le dessus (non visible sur les photos), puisque à priori il n’y a aucun entretien à faire dessus (pas d’anode) ? Je serais curieux également de savoir comment est constitué ce ballon à l’intérieur : bonbonne, serpentin, faisceau de tubes, et aussi ce qui aurait pu le rendre défaillant ?
Pour agrandir les images, cliquez dessus.


Je viens faire part de mes constatations suite au test qui m'a été suggéré.
J’ai coupé l’alimentation (électrique) du brûleur, puis je suis allé puiser de l’eau chaude pendant 5 minutes (j'ai fait un peu de gaspillage…) afin de faire descendre la T° dans le ballon ECS. J’ai ensuite fermé le robinet d’arrêt général d’alimentation en eau de la maison (il se situe à 1,5 m de la chaudière).
L’aquastat sanitaire étant réglé à 55 ° (et celui du chauffage au mini à 30 °) :
Pendant la 1ère période de fonctionnement du brûleur qui a duré 9 minutes (les robinets de puisage d’eau chaude et d’alimentation générale en eau de la maison étant maintenus fermés), j’ai eu une remontée en pression au manomètre de 0,3 bar, suivie d’une très légère baisse de 0,05 bar après arrêt du brûleur (sur requête de l’aquastat de sécurité à la T ° de 75/80 ° environ). Le voyant rouge qui indique une demande d’ECS de l’aquastat sanitaire (et qui permet par la même occasion de savoir si le circulateur primaire est alimenté) est resté allumé (dans l’attente probable d’une seconde remise en route du brûleur).
Après un temps de repos de 5 minutes, il y a eu une nouvelle relance du brûleur, mais celle-ci a "avortée".
La préventilation a été lancée durant 3 secondes puis s’est arrêtée, et le voyant orange (qui indique que le circulateur de chauffage est alimenté) s’est allumé (l’aquastat de chauffage est resté sur la position mini, soit 30°, durant la phase de test) tandis que le voyant rouge s’est éteint au même moment. J’en ai déduit que l’aquastat sanitaire a dû changer d’état au même moment, en faisant cesser la priorité sanitaire par le biais du relais inverseur.
S’en est suivi un enchainement normal des cycles de réchauffage de l’eau des radiateurs, sans variations de pression.
Par contre lors des phases de remise en température de l’ECS, il se produit systématiquement une montée en pression de 0,3 bar…. qui ne s’élimine pas.
Ce qui fait qu’au bout de quelques jours, la soupape finit par libérer cet excédent d'eau sous pression.
Je dois donc évacuer régulièrement 5 litres tous les 2 ou 3 jours pour la ramener aux alentours d’1,5 bar.
J’ai aussi fait un essai avec les vannes de départ et retour chauffage fermées.
Mais là, l’aiguille du manomètre monte assez rapidement !
Il semblerait donc que le volume d’eau du circuit de chauffage ralentisse un peu la montée en pression.
J’espère avoir encore un peu de temps pour trouver une solution à ce problème de surpression, avant que cela ne s‘aggrave brutalement.
S’il est confirmé que le ballon d’ECS est défectueux, j’aimerais savoir s'il est possible de le réparer en remplaçant la partie défectueuse, ou alors le remplacer complètement par un ballon équivalent, couplé et placé sous la chaudière cette architecture me convenant parfaitement.
Une autre solution, mais qui me plait nettement moins, serait d’installer une production d’eau chaude séparée de mon installation de chauffage.
Cette dernière ne m’enchante guère car il faudra d’une part "loger" un réservoir supplémentaire dans cette pièce (buanderie), et d’autre part ce cumulus fonctionnerait vraisemblablement à l’électricité. A moins qu’il soit possible d’installer un ballon déporté, dont l’eau serait chauffée par ma chaudière (au fioul), et que dans l’idéal il puisse être placé en dessous.
J’en profite pour joindre une photo du préparateur d’eau chaude. Sur l’étiquette il est inscrit : FB42 120 V.
J’aimerais savoir à quoi sert la trappe de visite qui est sur le dessus (non visible sur les photos), puisque à priori il n’y a aucun entretien à faire dessus (pas d’anode) ? Je serais curieux également de savoir comment est constitué ce ballon à l’intérieur : bonbonne, serpentin, faisceau de tubes, et aussi ce qui aurait pu le rendre défaillant ?
Pour agrandir les images, cliquez dessus.


30 janvier 2023 à 14:18