J'ai allumé un tout petit feu hier en remplacement de mon chauffage céramique et de ma lampe halogène.
Il n'y avait que peu de rattrapage de mastic ; autrement, tout le mastic GEB 1300° avait 3 x 24 h de séchage à froid.

J'ai fait le petit feu sur le devant, contre ma fonte de limitation de foyer et de protection de porte avec des petites pièces ou bloc de bois. J'ai prolongé ce feu jusqu'en fin de ma soirée.

Dès mon lever, j'ai pu constater que aucun des masticages n'avait fendu, s'était détérioré ou avait brûlé.
J'ai relancé mon feu ce matin après ces vérifications. Tous les mastics sont secs et durs ; Ils vont sécher encore.

P. S. : le masticage épais et légèrement mou - mais pas frais ! - n'a pas subi de dommage ; il est sec et intact.

Bonjour,

J'ai procédé à un remasticage assez étendu de ma Rosières 18076 (55 cm) le mercredi 12 de très bonne heure.
Dans la nuit.
Elle est tubée inox 180 mm en rénovation sur 5,5 mètres de conduit droit (200x20 cm irrégulier).

L'ancienne maçonnerie du conduit à l'étage a dû être ouverte pour permettre le passage des tubes.
Je n'ai pas d'écart entre l'inox et l'accumulation de longue date de bistre dur du conduit ; cela touche en partie.

Je prévois de faire un tout petit feu maintenu dès demain samedi 15 octobre ou même dimanche si j'estime le séchage insuffisant.

J'accélère le séchage de certains ajouts de mastic dans des parties oubliées ou épaisses avec un soufflant céramique régulé et aussi un spot halogène de 120 Watts.

Donc, ma question : combien de temps je maintiens un tout petit feu après l'avoir démarré samedi ou dimanche ?
Il est mentionné sur la notice de mon mastic 1300° : « Laisser monter en température en douceur après 48 h de séchage »
Je n'ai pas envie de faire de bêtise, démastiquer le vieux craquelé et mastiquer en neuf a été difficile.
De plus, il est difficile de trouver une personne ou un document indiquant les pièces à mastiquer et celles à ne pas mastiquer.

Merci pour votre attention.

Essayez de ne recharger qu'un peu de petits bois sur des braises vives, puis quand la flamme revient bien, vous pouvez recharger encore un peu et reproduire l'étape pour votre charge complète.

Le stère :
Le stère est la seule unité reconnue, c'est la quantité de bois d'un mètre de longueur contenue dans un cube d'un mètre de côté. Mais si un stère initial de bois occupe un volume d'un m3, lorsqu'on le refend ou le recoupe en bûches plus courtes il occupe un volume moins important car les vides sont mieux remplis.
Un stère peut ainsi occuper jusqu'à 40% de son volume initial en moins selon les longueurs de départ et le nombre de recoupes. Un stère pèse entre 450 et 650 Kg selon son humidité.

Brûler du bois sec :
Brûler du bois humide produit moins de chaleur, une partie de l'énergie servant à évaporer l'eau, et encrasse les cheminées et les foyers. Pour obtenir du bois sec il convient de le stocker sous abri ou recouvert d'une bâche par le dessus afin de laisser une ventilation qui favorise le séchage. L'idéal est de le stocker dés le printemps ou l'été, période creuse pour les livraisons, et d'avoir une rotation de stock sur un an. (en brûlant un bois stocké depuis un an vous arrivez à un meilleur rendement calorifique).

Les essences :
Les bois durs (charme, frêne, chêne, châtaignier, orme...) donnent le meilleur bois de chauffage. Les bois tendres, moins denses, ont une combustion plus rapide et résistent mal aux mauvaises conditions de stockage. Les résineux ont un bon pouvoir calorifique mais risquent de goudronner davantage, ainsi que les bois à fort tanin.
Certains bois comme le châtaignier provoque des éclats de bois incandescents en brûlant, ils sont à réserver aux foyers fermés ou chaudières.

Bonjour,

J'ai un raccord anti-bistre juste au dessus de la buse de ma Rosières 18076.
Je flambe vif dès le départ "sans claquer la fonte" pour chauffer mes 5,5 mètres d'inox 180 mm en rénovation.

J'ouvre une poignée de secondes et ferme la porte de cendrier pour faire un starter (interdit et je recommence) et j'entends un son bien net qui correspond aux tombées des parties friables.
Je ne chauffe qu'à la flamme ; pas beaucoup de couvées ni de fumées.

J'utilise la pièce de fonte recommandée pour le bois ; elle s'emboîte dans le bas du devant du foyer. Mon ouverture en est réduite à un carré de 15,5 x 15,5 mm
Je brûle des quartiers et du chêne fendu "fin"scié à 45 cm avec les rondins.
Le rondin seul va moins flamber qu'un bois avec éclat.

Je flambe très vif un bon moment avant d'envisager un ramonage. Aucun produit à mettre.
Je ne me suis jamais occupé du taux d'humidité du bois ni du tanin ou de mettre les bûches sous la pluie.
Je range au sec au plus tôt et je m'occupe du sciage et des fentes à l'abri.
L'appentis n'est pas clos.

Mon bois est sur palettes ou sur rondins de Charme ; sur terre battue et aussi un emplacement décaissé où mes rangs de bûches de 50 cm sont rangés sur des alignements de rondins.
Le bois livré a un an de séchage ; il me fallait acheter de quoi le laisser sur palettes dans un champ et couvert cela un an à l'avance au minimum ; deux années de séchage sont bien. pour des 1 mètre.
C'est l'idéal d'avoir son bois de l'hiver d'après qui sèche déjà chez soi. C'est pas si évident aussi.

Je suis maintenant livré de bûches de 50 cm de bois dur ;
Chêne, Charme, Frêne issu de coupes de taillis.
Le bois est cher en Charente-Maritime, il augmente sans cesse car la demande augmente.
Livraison comprise Prix TTC par stère # De 5 à 9 stères 10 stères et plus Bûches de 50cm, vrac : 78€.
Attaché : 85€, vrac : 73 €, Attaché : 78€ »

Je vais envisager de porter des gants de soudure au lieu de me brûler la main pour entrer une bûche "grosse" bien au fond de mon foyer.

Pour mon témoignage.

Bonjour,

Merci pour votre travail d'infographie.
J'ai une version numérique de très haute qualité du manuel que nous avons eu en 1992 avec la cuisinière 18076 neuve.
Il est à travailler et à alléger, cuisinière Rosières 18076a - 18086a.
Bonne journée.

Pour agrandir les images, cliquez dessus.

Bonjour.
Pour respecter les consignes données à l'origine par Rosières pour une cuisinière Bois - Charbon estampillée NF.
Les feuillets "Installation, Fonctionnement Conduite" orangés d'origine (1992 ou même bien avant).

Pour agrandir les images, cliquez dessus.

Si il y a un goudron vitreux ou collant qui reste, de bons feux assez vifs et avec un bon tirage s'occuperont de brûler ces matières ; elles deviendront charbonneuses si ce n'est en cendre et en seront facile à retirer.

La petite ouverture (trappe) n'est pas suffisante pour bien nettoyer ce passage d'air chaud du haut à droite en descente et refoulé sous le four par une languette.

J'ai personnellement coupé les écrous de fixation de la plaque du bas du four ; et cela peut réserver de pas très jolies surprises...
Comme des goudrons plus ou moins bien brûlés et amassés.
D'une part à droite de la fragile languette métallique et d'autre part vers la sortie du fond par le haut vers la buse.
Tous ces amas sont provoqués à force et par des mauvais tirages.

Il est bien plus facile et efficace de nettoyer ce sous-four en enlevant cette tôle basse qu'en passant un simple coup d'aspirateur à travers la petite trappe.

Il se peut que vous ayez du mal à tout bien rattraper mais cela vaut le coup.
J'ai eu les deux cas de figure ; d'une avec des coudes et le tuyau rentrant dans un côté du manteau et là c'était d'une saleté «impossible» et j'étais tout le temps enfumé et d'autre part maintenant, la cuisinière est posée sur le cendrier de la cheminée qui est en rénovation inox 180 mm sur 5,5 mètres ; Je ne retrouve plus quasiment qu'un petit lit de cendres sous cette tôle.

180 mm est exagéré il me semble ; j'ai un tirage énorme.