Taille des radiateurs pour basse température
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Problème Forum Chauffage : Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour à toutes et à tous.
J'ai récemment remplacé une ancienne chaudière Saunier Duval Thélia 623 âgée d'une douzaine d'années par une chaudière basse température Viessman Vitopend 222 avec sonde de température extérieure.
Cette chaudière avec ballon ECS est installée dans une maison de 1992 R+1 et combles aménagés de 110 m² environ.
Les courbes te T° de cette chaudière sont réglées en fonction de le T° extérieure :
La courbe en réglage d'usine est la suivante pour une consigne de T° ambiante demandée de 20°
T° extérieure -10° T° entrée radiateur 62°
T° extérieure -5° T° entrée radiateur 57°
T° extérieure 0° T° entrée radiateur 52°
T° extérieure +5° T° entrée radiateur 47°
T° extérieure +10° T° entrée radiateur 38°
J'ai donc plusieurs questions concernant cette installation :
1) J'ai à peu près compris le principe de fonctionnement d'une chaudière à condensation (chauffage retour radiateur par condensation), par contre je ne comprends pas le principe de la chaudière basse température.
Quand on parle basse température, est-ce la T° d'eau de chauffage en sortie de la chaudière ou la T° de fonctionnement (gaz, brûleur, etc..) de cette même chaudière.
2) En étudiant la courbe de chauffe réglée en sortie d'usine je m'aperçois :
- Que compte tenu des hivers peu rigoureux que nous connaissons en région parisienne, il faudrait que la T° extérieure tombe à -30°C pour que la T° d'eau de chauffage en sortie de chaudière soit égale à celle que donnait mon ancienne Thélia 623 (90°).
- Que compte tenu de cette très basse T° de sortie de chauffage mes radiateurs ne délivreront pas la puissance nécessaire pour chauffer convenablement toutes les pièces.
Tout cela pour en arriver au sujet de ce message "le dimensionnement des radiateurs".
La puissance des radiateurs d'origine est donnée pour une entrée d'eau à 90°C et une sortie à 70°C (fais-je erreur ?), avec ma nouvelle chaudière la température d'entrée ne sera plus que de 45°C.
1) Dois-je en conclure que ces radiateurs ne permettront pas d'obtenir une température de confort de 20°C dans toutes les pièces ?
2) Dans l'affirmative, dois-je envisager de remplacer tous les radiateurs par d'autres modèles surdimensionnés ?
3) Doit-on doubler obligatoire la puissance d'origine de ces radiateurs ?
4) En cas de redimensionnement des radiateurs, doit-on augmenter la surface visible du radiateur (Hauteur, Largeur) ou plus simplement passer d'un radiateur simple panneau à un double ou triple panneau ?
5) Le choix d'un radiateur en aluminium apporte t-il un plus en matière de rapport puissance émise/surface du radiateur par rapport à un radiateur en acier ?
6) La contenance du radiateur influe-t-elle sur la puissance ou le rendement de celui-ci ?
Beaucoup de questions vous en conviendrez, surtout motivées par le fait de ne pas vouloir commettre d'erreur avant d'entamer des travaux qui, sans informations valables, pourraient se révéler inutiles ou inefficaces.
Je remercie par avance celles et ceux qui auraient le courage de me lire jusqu'au bout et pourraient, le cas échéant, m'apporter ces réponses souhaitées. Cordialement. Yves.
J'ai récemment remplacé une ancienne chaudière Saunier Duval Thélia 623 âgée d'une douzaine d'années par une chaudière basse température Viessman Vitopend 222 avec sonde de température extérieure.
Cette chaudière avec ballon ECS est installée dans une maison de 1992 R+1 et combles aménagés de 110 m² environ.
Les courbes te T° de cette chaudière sont réglées en fonction de le T° extérieure :
La courbe en réglage d'usine est la suivante pour une consigne de T° ambiante demandée de 20°
T° extérieure -10° T° entrée radiateur 62°
T° extérieure -5° T° entrée radiateur 57°
T° extérieure 0° T° entrée radiateur 52°
T° extérieure +5° T° entrée radiateur 47°
T° extérieure +10° T° entrée radiateur 38°
J'ai donc plusieurs questions concernant cette installation :
1) J'ai à peu près compris le principe de fonctionnement d'une chaudière à condensation (chauffage retour radiateur par condensation), par contre je ne comprends pas le principe de la chaudière basse température.
Quand on parle basse température, est-ce la T° d'eau de chauffage en sortie de la chaudière ou la T° de fonctionnement (gaz, brûleur, etc..) de cette même chaudière.
2) En étudiant la courbe de chauffe réglée en sortie d'usine je m'aperçois :
- Que compte tenu des hivers peu rigoureux que nous connaissons en région parisienne, il faudrait que la T° extérieure tombe à -30°C pour que la T° d'eau de chauffage en sortie de chaudière soit égale à celle que donnait mon ancienne Thélia 623 (90°).
- Que compte tenu de cette très basse T° de sortie de chauffage mes radiateurs ne délivreront pas la puissance nécessaire pour chauffer convenablement toutes les pièces.
Tout cela pour en arriver au sujet de ce message "le dimensionnement des radiateurs".
La puissance des radiateurs d'origine est donnée pour une entrée d'eau à 90°C et une sortie à 70°C (fais-je erreur ?), avec ma nouvelle chaudière la température d'entrée ne sera plus que de 45°C.
1) Dois-je en conclure que ces radiateurs ne permettront pas d'obtenir une température de confort de 20°C dans toutes les pièces ?
2) Dans l'affirmative, dois-je envisager de remplacer tous les radiateurs par d'autres modèles surdimensionnés ?
3) Doit-on doubler obligatoire la puissance d'origine de ces radiateurs ?
4) En cas de redimensionnement des radiateurs, doit-on augmenter la surface visible du radiateur (Hauteur, Largeur) ou plus simplement passer d'un radiateur simple panneau à un double ou triple panneau ?
5) Le choix d'un radiateur en aluminium apporte t-il un plus en matière de rapport puissance émise/surface du radiateur par rapport à un radiateur en acier ?
6) La contenance du radiateur influe-t-elle sur la puissance ou le rendement de celui-ci ?
Beaucoup de questions vous en conviendrez, surtout motivées par le fait de ne pas vouloir commettre d'erreur avant d'entamer des travaux qui, sans informations valables, pourraient se révéler inutiles ou inefficaces.
Je remercie par avance celles et ceux qui auraient le courage de me lire jusqu'au bout et pourraient, le cas échéant, m'apporter ces réponses souhaitées. Cordialement. Yves.
Conseils 1 Réparation Chauffage 1
Invité

Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour, désolé je ne peux pas vous aider mais vous peut-être. Je cherche des pièces détachées d un thelia 623. si vous avez encore la votre prevenez moi.
Conseils 2 Réparation Chauffage 2
Invité

Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour, voici quelques réponses aux questions que vous vous posez :
Les anciennes normes de chauffage étaient données pour de l'eau 90-70 avec température ambiante 20° d'où 70-20 = delta t de 50°. Maintenant raison économie d'énergie 80-60 - 20 = 50°, aussi les valeurs des fabricants de radiateurs ont donc changé. un chauffage haute température aura une température de départ chaudière en théorie de 80°, en pratique compte-tenu des surpuissances pour compenser les pertes de chaudière, tuyauterie, radiateur ce sera 75° ou 70° ou même moins, de plus comme on est très rarement à la température de base (ex -10 extérieur selon la région) on est donc toujours en dessous...
Un chauffage basse température sera plutôt 50° maxi si -10 extérieur, un chauffage très basse température sera 40°, 35° pour les chauffages type solaire, PAC et avec plancher chauffant donc si vous changez la température du générateur (chaudière) les émetteurs (radiateurs) vont donc moins chauffer, pour compenser cette perte de puissance il faut majorer les surfaces des radiateurs en doublant quasiment leur taille initiale ! (en passant de 80 à 45°) selon les modèles de radiateurs, fonte, alu, fonte alu, acier, vous devriez trouvez un modèle de forte puissance assez compacte mais il sera soit plus haut, soit plus long, soit plus épais !
Il n'y a pas de bons ou de mauvais radiateurs, c'est surtout une question d'esthétique principalement. La contenance plus grande d'un radiateur augmentera l'inertie de réponse de l'installation de chauffage entière, cela est un avantage ou un inconvénient selon le type d'utilisation des locaux. Bon courage.
Les anciennes normes de chauffage étaient données pour de l'eau 90-70 avec température ambiante 20° d'où 70-20 = delta t de 50°. Maintenant raison économie d'énergie 80-60 - 20 = 50°, aussi les valeurs des fabricants de radiateurs ont donc changé. un chauffage haute température aura une température de départ chaudière en théorie de 80°, en pratique compte-tenu des surpuissances pour compenser les pertes de chaudière, tuyauterie, radiateur ce sera 75° ou 70° ou même moins, de plus comme on est très rarement à la température de base (ex -10 extérieur selon la région) on est donc toujours en dessous...
Un chauffage basse température sera plutôt 50° maxi si -10 extérieur, un chauffage très basse température sera 40°, 35° pour les chauffages type solaire, PAC et avec plancher chauffant donc si vous changez la température du générateur (chaudière) les émetteurs (radiateurs) vont donc moins chauffer, pour compenser cette perte de puissance il faut majorer les surfaces des radiateurs en doublant quasiment leur taille initiale ! (en passant de 80 à 45°) selon les modèles de radiateurs, fonte, alu, fonte alu, acier, vous devriez trouvez un modèle de forte puissance assez compacte mais il sera soit plus haut, soit plus long, soit plus épais !
Il n'y a pas de bons ou de mauvais radiateurs, c'est surtout une question d'esthétique principalement. La contenance plus grande d'un radiateur augmentera l'inertie de réponse de l'installation de chauffage entière, cela est un avantage ou un inconvénient selon le type d'utilisation des locaux. Bon courage.
Conseils 3 Réparation Chauffage 3
Invité

Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour, désolé également de ne pouvoir vous aider. Je cherche quant à moi un circuit imprimé de la SD 623 Thélia. Si quelqu'un pouvait me dépanner en me fournissant une adresse où me procurer ce circuit. Merci.
Conseils 4 Réparation Chauffage 4
Invité

Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour,
Sur ma chaudière Thelia 623, j'ai remplacé le circulateur et l'extracteur de fumée ; ces travaux n'ayant pas résolu le problème, j'ai finalement changé de chaudière.
Si vous êtes intéressé, pour un prix modique, faites le moi savoir en me laissant un message sur ce forum. Merci.
Sur ma chaudière Thelia 623, j'ai remplacé le circulateur et l'extracteur de fumée ; ces travaux n'ayant pas résolu le problème, j'ai finalement changé de chaudière.
Si vous êtes intéressé, pour un prix modique, faites le moi savoir en me laissant un message sur ce forum. Merci.
Conseils 5 Réparation Chauffage 5
Invité

Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour,
Je ne sais pas de quand date votre proposition. Nous sommes le 11/01/09 et je suis intéressé par le circulateur, le mien fuit de plus en plus. Vous pouvez me contacter par mail : lolovatrinet@free.fr
Merci.
Je ne sais pas de quand date votre proposition. Nous sommes le 11/01/09 et je suis intéressé par le circulateur, le mien fuit de plus en plus. Vous pouvez me contacter par mail : lolovatrinet@free.fr
Merci.
12 janvier 2009 à 00:50
Conseils 6 Réparation Chauffage 6
Invité

Taille des radiateurs pour basse température
Invité

Bonjour à 3357, Et oui, la basse ou la très basse température, voire la condensation sont bien différentes de nos bonnes vieilles chaudières à température constante réglées par un simple aquastat sur le corps même de la chaudière...
Si vous aviez constaté qu'une température de 55/60° par 0/-5° par exemple pouvait vous permettre une température intérieure de 19/20°, vous ne devriez pas avoir trop de soucis...
Par contre si votre chaudière devait être à 80/85° pour obtenir 19° par +5°, là vous risquez de rencontrer quelques inconvénients...
De l'intérêt de se retrouver avec les bonnes vieilles installations de radiateurs fonte par chaudière charbon et sans circulateur, car là les radiateurs se trouvaient rarement sous-dimensionnés...
Lors du remplacement d'une chaudière à température constante 80° en principe, il convient au moment du remplacement de reprendre l'étude afin de déterminer si les radiateurs installés seront suffisamment puissants pour permettre d'atteindre la température souhaitée si l'installation d'une chaudière basse température est envisagée, ou une condensation...
Les pré-réglages usines dont vous parlez ne sont qu'une base, vous pourrez toujours influer sur la courbe de chauffe en augmentant ou en diminuant celle-ci pour le cas où vous n'auriez pas la température souhaitée pendant les quelques jours les plus froids, car c'est bien là qu'est le risque je pense...
Plus 20° par -10° ceci vous donne un écart de 30°, ce qui considéré ainsi voudrait dire que par -15° vous n'auriez que 15°, mais à quelle température devrait alors être votre chaudière 70/80° ?
Les radiateurs acier semblent être les moins performants, en revanche ceux en fonte avec des ailettes obtiendraient les meilleurs rendements tout en occupant le minimum de place, reste la fonte d'alu. avec une contenance en eau réduite... Ceux-ci chauffent plus vite, mais refroidissent aussi plus vite, pour la fonte c'est tout le contraire...
Pour vérifier si l'échange thermique était bon, avant on plaçait un thermomètre sur le départ / alimentation et un autre sur le retour, si un écart de température de 10° entre les deux était constaté, il en résultait une diffusion de chaleur considérée comme bonne, ce qui ne voulait pas dire que la température voulue s'en trouvait atteinte, ce qu'il fallait alors vérifier...
Une réalité toujours d'actualité et qui le restera : si les surfaces de chauffe (radiateurs) sont sous-estimées, la température de départ devra obligatoirement être plus élevée, et ce d'autant plus que la température extérieure diminuera un ex au hasard : si pour obtenir 20° par -5° il faut 85° au départ, il ne restera pas une grande marge de manuvre si une baisse s'accentuait, ce qui est arrivé à bien des foyers lors de l'hiver 1985/1986, avec -20° (voir -30° localement) certains parvenaient difficilement à obtenir +12° (avec une chaudière poussée au maximum 90/95° et qui ne parvenait plus à s'arrêter, mais fonctionnait en continu ou presque), ceci revient quasiment à votre exemple d'un différentiel de 30°, ici 32°...
C'est la raison pour laquelle lorsque l'on fait établir une étude payante par un cabinet spécialisé, mieux vaut prendre une température inférieure plus basse que la moyenne indiquée ou retenue officiellement, soit par ex pour 20° par -15°, ce qui ne sera pas utile souvent, mais permettra dans les cas extrêmes d'avoir une réserve non négligeable, et même de rajouter un coefficient de perte de 20% afin d'augmenter les surfaces de chauffe, ce que ne font pas les sociétés qui tirent les prix au rabais...
Mais mieux vaut payer un peu plus cher tout au départ, que de devoir remplacer les radiateurs en cas de choix d'une chaudière basse température ou d'une pompe à chaleur.
Aujourd'hui, avec les robinets thermostatiques et les régulations automatiques, il est facile de réguler une température trop élevée, il n'est d'autres solutions que d'augmenter la température de départ ou la courbe de chauffe dans le cas de surface de chauffe trop faible, voir impossible sans remplacer les radiateurs...
Dans votre cas, deux solutions sont envisageables (si vous ne vous trouvez pas en région où l'hiver est souvent rigoureux), l'une consiste à passer une saison telle quelle, pour voir ce qui va et où ça n'irait éventuellement pas, tout en limitant par la pose de robinets TH la température dans les pièces où cela est possible, ce qui en cas baisse de la température laisserait un peu de marge à la température de départ sans faire courir de risque aux radiateurs des pièces moins chauffées...
L'autre solution consiste à une analyse précise des besoins en surface de chauffe, en ayant les caractéristiques de la nouvelle chaudière, ce afin de voir si les radiateurs installés peuvent ou non permettre d'obtenir la température et le confort constant quelle que soit la température extérieure...
Dans ce cas il conviendrait de déterminer le choix de la température extérieure retenue ou à retenir, et aussi celle de l'intérieur, ne pas sous-estimer aussi la présence de vents qui augmentent (dans certains cas) la sensation de froid "ressenti"...
Pour être sérieuse et éventuellement opposable, il serait souhaitable que cette étude soit réalisée par un cabinet de thermiciens connus pour le sérieux de leurs préconisation, ce sur un document stipulant précisément quelles sont les températures prises en compte et indiquant pièce par pièce, celles-ci portant chacune une dénomination, la puissance à installer en kW pour atteindre les objectifs retenus...
De plus en plus d'installations ne donnant pas satisfactions au client, il convient de prendre (ceci n'engage que moi), un maximum de précautions, si par un hasard malheureux, le résultat n'était en rien conforme à votre attente, en fonction des frais engagés... Tout en sachant qu'une installation légèrement surestimée vaut mieux qu'une sous-estimée... selon l'adage "qui peut le plus peut le moins"... Je ne sais si mes remarques vous seront utiles ou non, mais je vous engage à être vigilant et prudent, ce que je constate actuellement m'amène à vous préciser tout cela...
Si vous aviez constaté qu'une température de 55/60° par 0/-5° par exemple pouvait vous permettre une température intérieure de 19/20°, vous ne devriez pas avoir trop de soucis...
Par contre si votre chaudière devait être à 80/85° pour obtenir 19° par +5°, là vous risquez de rencontrer quelques inconvénients...
De l'intérêt de se retrouver avec les bonnes vieilles installations de radiateurs fonte par chaudière charbon et sans circulateur, car là les radiateurs se trouvaient rarement sous-dimensionnés...
Lors du remplacement d'une chaudière à température constante 80° en principe, il convient au moment du remplacement de reprendre l'étude afin de déterminer si les radiateurs installés seront suffisamment puissants pour permettre d'atteindre la température souhaitée si l'installation d'une chaudière basse température est envisagée, ou une condensation...
Les pré-réglages usines dont vous parlez ne sont qu'une base, vous pourrez toujours influer sur la courbe de chauffe en augmentant ou en diminuant celle-ci pour le cas où vous n'auriez pas la température souhaitée pendant les quelques jours les plus froids, car c'est bien là qu'est le risque je pense...
Plus 20° par -10° ceci vous donne un écart de 30°, ce qui considéré ainsi voudrait dire que par -15° vous n'auriez que 15°, mais à quelle température devrait alors être votre chaudière 70/80° ?
Les radiateurs acier semblent être les moins performants, en revanche ceux en fonte avec des ailettes obtiendraient les meilleurs rendements tout en occupant le minimum de place, reste la fonte d'alu. avec une contenance en eau réduite... Ceux-ci chauffent plus vite, mais refroidissent aussi plus vite, pour la fonte c'est tout le contraire...
Pour vérifier si l'échange thermique était bon, avant on plaçait un thermomètre sur le départ / alimentation et un autre sur le retour, si un écart de température de 10° entre les deux était constaté, il en résultait une diffusion de chaleur considérée comme bonne, ce qui ne voulait pas dire que la température voulue s'en trouvait atteinte, ce qu'il fallait alors vérifier...
Une réalité toujours d'actualité et qui le restera : si les surfaces de chauffe (radiateurs) sont sous-estimées, la température de départ devra obligatoirement être plus élevée, et ce d'autant plus que la température extérieure diminuera un ex au hasard : si pour obtenir 20° par -5° il faut 85° au départ, il ne restera pas une grande marge de manuvre si une baisse s'accentuait, ce qui est arrivé à bien des foyers lors de l'hiver 1985/1986, avec -20° (voir -30° localement) certains parvenaient difficilement à obtenir +12° (avec une chaudière poussée au maximum 90/95° et qui ne parvenait plus à s'arrêter, mais fonctionnait en continu ou presque), ceci revient quasiment à votre exemple d'un différentiel de 30°, ici 32°...
C'est la raison pour laquelle lorsque l'on fait établir une étude payante par un cabinet spécialisé, mieux vaut prendre une température inférieure plus basse que la moyenne indiquée ou retenue officiellement, soit par ex pour 20° par -15°, ce qui ne sera pas utile souvent, mais permettra dans les cas extrêmes d'avoir une réserve non négligeable, et même de rajouter un coefficient de perte de 20% afin d'augmenter les surfaces de chauffe, ce que ne font pas les sociétés qui tirent les prix au rabais...
Mais mieux vaut payer un peu plus cher tout au départ, que de devoir remplacer les radiateurs en cas de choix d'une chaudière basse température ou d'une pompe à chaleur.
Aujourd'hui, avec les robinets thermostatiques et les régulations automatiques, il est facile de réguler une température trop élevée, il n'est d'autres solutions que d'augmenter la température de départ ou la courbe de chauffe dans le cas de surface de chauffe trop faible, voir impossible sans remplacer les radiateurs...
Dans votre cas, deux solutions sont envisageables (si vous ne vous trouvez pas en région où l'hiver est souvent rigoureux), l'une consiste à passer une saison telle quelle, pour voir ce qui va et où ça n'irait éventuellement pas, tout en limitant par la pose de robinets TH la température dans les pièces où cela est possible, ce qui en cas baisse de la température laisserait un peu de marge à la température de départ sans faire courir de risque aux radiateurs des pièces moins chauffées...
L'autre solution consiste à une analyse précise des besoins en surface de chauffe, en ayant les caractéristiques de la nouvelle chaudière, ce afin de voir si les radiateurs installés peuvent ou non permettre d'obtenir la température et le confort constant quelle que soit la température extérieure...
Dans ce cas il conviendrait de déterminer le choix de la température extérieure retenue ou à retenir, et aussi celle de l'intérieur, ne pas sous-estimer aussi la présence de vents qui augmentent (dans certains cas) la sensation de froid "ressenti"...
Pour être sérieuse et éventuellement opposable, il serait souhaitable que cette étude soit réalisée par un cabinet de thermiciens connus pour le sérieux de leurs préconisation, ce sur un document stipulant précisément quelles sont les températures prises en compte et indiquant pièce par pièce, celles-ci portant chacune une dénomination, la puissance à installer en kW pour atteindre les objectifs retenus...
De plus en plus d'installations ne donnant pas satisfactions au client, il convient de prendre (ceci n'engage que moi), un maximum de précautions, si par un hasard malheureux, le résultat n'était en rien conforme à votre attente, en fonction des frais engagés... Tout en sachant qu'une installation légèrement surestimée vaut mieux qu'une sous-estimée... selon l'adage "qui peut le plus peut le moins"... Je ne sais si mes remarques vous seront utiles ou non, mais je vous engage à être vigilant et prudent, ce que je constate actuellement m'amène à vous préciser tout cela...
18 novembre 2009 à 17:07